Partout dans le monde, le 17 mai est une journée de sensibilisation et de prévention pour agir contre la violence sous toutes ses formes et en tous lieux (physique, psychologique, sexuelle, médicale, sociale, institutionnelle…) envers l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie.
Le 17 mai 1990, l’homosexualité est retirée de la liste des maladies mentales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). C’est en hommage à cette journée que le 17 mai est devenu la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie.
Une action au quotidien
En France, les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) ont les mêmes droits que les personnes non-LGBT.Malgré ce socle juridique conquis à travers l’histoire de la reconnaissance des personnes LGBT, la sensibilisation, l’éducation à ces questions, comme l’attention et la protection de ces personnes doivent demeurer constantes.
Sensibilisation et éducation
Les actions de sensibilisation, d’éducation et de formation sont réelles, chaque jour de l’année, avec l’action de nombre d’associations. Parmi les nombreux acteurs associatifs en France, l’association « Le Mag Jeunes LGBTI+ », destiné aux jeunes de 15 à 30 ans, est un mouvement d’affirmation des jeunes gays et lesbiennes.Elle agit contre les toutes les formes de discrimination et de violence contre les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) et le sexisme.Pour sensibiliser et agir contre les discriminations envers les LGBT et le sexisme, l’association intervient en milieu scolaire auprès des jeunes. Elle prodigue également des formations aux personnels éducatifs.
Quelques dates clé de l’évolution de la législation en France
- 1791 : la Révolution française décriminalise les relations homosexuelles.
- 1985 : une protection contre les discriminations en raison de l’orientation sexuelle est introduite dans la loi.
- 1999 : les couples de même sexe sont reconnus par le concubinage et l’adoption du pacte civil de solidarité.
- 2004 : les insultes homophobes sont pénalisées.
- 2010 : la transidentité n’est plus considérée comme une maladie mentale.
- 2013 : le mariage des couples de même sexe et l’adoption par ces couples reconnus par la loi du 17 mai 2013.